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Richard Jules Sterea
France Version française
Photos by Arnaud Saudax text by Arnaud Saudax. Last update 2023-10-09 par Sylvain Halgand.

Manufactured or assembled in France from 1931 to (After) 1931.
Index of rarity in France: Rare (among non-specialized garage sales)
Inventory number: 16009

See the complete technical specifications

Chronology of cameras Richard Jules 

Félix Richard was born in Lyon in 1809 from an old family of silk producers. He became a precision instrument maker and optician on Quai Saint-Antoine. In 1855, he moved to Paris and led a significant industry manufacturing barometers and pressure gauges. He served as a member of the government in 1870 and as the mayor of the 19th arrondissement. However, he neglected his business, and upon his death on July 14, 1876, his company was burdened with debt.
Félix-Max and Jules took over the company under the name Richard Frères (hence the acronym "RF"). In 1888, their brother Georges joined them until 1891. Jules then bought out his brothers' shares but retained the company name. Jules passed away at the age of 82 on June 18, 1930, holding the title of Commander of the Legion d'Honneur, a well-deserved recognition for his industrial activities, involvement in stereoscopy, and the establishment of an apprenticeship school.

As a passionate photographer, Jules Richard constructed a revolutionary stereoscopic camera in 1893. He was the first to understand the necessity of having lenses spaced apart to recreate a perspective that "renders the image in true size with depth." Another innovation was his adoption of a tiny format for the time, 4 cm by 4 cm, while the average amateur regularly used 13 cm by 18 cm.
Advocating for the small format, which was commercially successful, Jules nonetheless offered a series of Homéoscope cameras (1895-1904) to satisfy his friends and provide them with a high-quality camera in their preferred format, available in 8 cm by 9 cm and 6 cm by 6.5 cm, with or without a magazine, but in very limited quantities. Despite its initial simplicity, the Vérascope was an expensive camera due to its precision craftsmanship. To popularize stereoscopy in his favored format, Jules Richard introduced the Glyphoscope in 1905. Interestingly, three models were offered with the same technical specifications. In 1908, a special model for film packs was released. In 1927, a 6 cm by 13 cm model was introduced, which would have slow speeds by 1930. The façade of the Glyphoscope was detachable, allowing it to be used as a viewer.
In 1905, to satisfy the members of the Stéréo-Club de France, he offered a Vérascope in a 7 cm by 13 cm format, the maximum allowed by the interocular distance. Price and competition would reduce the sales of these models, but various increasingly sophisticated variants were still offered. A simplified model was presented in 1923, and in 1928, the Vérascope adopted the 6 cm by 13 cm format. In 1913, Jules patented the Homéos, the first stereoscopic camera using 35 mm cine film, but it was not available for purchase until 1920. He reaffirmed his interest in the small format, with the resulting images measuring 18 mm by 24 mm.
In 1931, the Stéréa 6 cm by 13 cm was offered in two versions, varnished wood or metal, but with the same technical specifications. Positioned between the Vérascope and the Glyphoscope, they entered a crowded market. In 1939, the Vérascope 40 was patented, using 35 mm film with a new image format, 24 mm by 30 mm, which would remain distinctly French. This modern camera was distributed in the USA by the Bush company.

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Not yet translated into English

Cet exemplaire du Stéréa, numéroté 358, a des objectifs "Boyer Topaz Paris 1:6,3 F=75" numérotés 113502 et 113505.

Richard Jules Sterea



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Félix Richard est né à Lyon en 1809 d'une vieille famille de soyeux. Il devient constructeur d'instruments de précision et opticien, quai Saint- Antoine. Il part à Paris en 1855, et dirige une industrie importante de baromètres et manomètres. Il est membre du gouvernement en 1870, maire du 19e arrondissement, il néglige ses affaires et à sa mort, le 14 juillet 1876, laisse son entreprise couverte de dettes.

Félix-Max et Jules, reprennent la société sous le nom Richard Frères (d'où le sigle « RF »). En 1888, leur frère Georges les rejoint jusqu'en 1891. Jules rachète alors les parts de ses frères, mais garde la raison sociale. Jules meurt à 82 ans, le 18 juin 1930, commandeur de la Légion d'Honneur, titre bien mérité par son activité industrielle, son implication dans la stéréoscopie et la création d'une école d'apprentissage.

 

Photographe passionné, Jules Richard construit en 1893 un appareil stéréoscopique révolutionnaire. Il est le premier à comprendre la nécessité d'avoir des objectifs écartés de l’espace inter-oculaire pour reconstituer une perspective qui « donne l'image de la vérité en vraie grandeur avec le relief ». Autre révolution, il adopte un format minuscule pour l'époque, 4 cm sur 4, quand l’amateur moyen pratiquait régulièrement le 13 x 18 cm.
Prosélyte du petit format, dont le succès commercial est indéniable, Jules propose pourtant une série d’Homéoscope, (1895 – 1904) pour satisfaire ses amis et leur fournir un appareil de haute qualité dans le format qui leur était habituel... il en existe en 8 x 9 et 6 x 6 1/2, avec ou sans magasin, mais en très petit nombre. Malgré sa simplicité originelle, le Vérascope est un appareil coûteux de par sa fabrication de précision. Pour démocratiser la stéréoscopie dans son format fétiche, Jules Richard sort le Glyphoscope en 1905. De façon énigmatique, trois modèles seront proposés, avec les mêmes caractéristiques techniques. En 1908 sort un modèle spécial pour film-pack. En 1927, un modèle 6 x 13, lequel sera doté de vitesses lentes en 1930. La façade des Glyphoscope est amovible, permettant son utilisation en visionneuse.
En 1905, pour satisfaire les adeptes du Stéréo-Club de France, il propose un Vérascope en format 7 x 13, format maximal permis par l'écart interoculaire.
Le prix et la concurrence réduiront la vente de ces modèles, mais différentes variantes, de plus en plus perfectionnées seront quand même proposées. Un modèle simplifié sera présenté en 1923 et, en 1928, le Vérascope adopte le format 6 x 13. En 1913, Jules prend un brevet pour l'Homéos, (premier appareil stéréoscopique utilisant le film ciné de 35 mm), mais qui ne sera en vente qu'en 1920. Il confirme son intérêt pour le petit format, les images obtenues faisant 18 x 24 mm.
En 1931, le Stéréa 6 x 13 est proposé en deux versions, bois verni ou métal, mais avec les mêmes caractéristiques techniques. Intermédiaire entre les Vérascope et les Glyphoscope, ils arrivent sur un marché très encombré.
En 1939, est breveté le Vérascope 40, appareil utilisant le film 35 mm avec un nouveau format d'image, le 24 x 30 qui restera un format typiquement français. Appareil résolument moderne, il sera diffusé aux USA par la maison Bush.

Durant toute la vie de Jules Richard, sa maison ne produisit que des appareils stéréoscopiques. Son successeur, Roger Henrard, passionné d'aviation, va développer la série des Planiphote et des Altiphote à destination de l'armée et des professionnels.



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